Programme alpinisme

Le but de ce weekend est de gaganer en autonomie et en sécurité lors que l’on se déplace dans les différents milieu rencontrés lors d’une course d’alpinisme coplète . Ce weekend est avant tou prévu pour des gens ayant déjà pratiqués la montagne comme second de cordée ou comme premier de cordées et souhaitant maintenant approfondir les connaissances et les techiques spécifiques à chaque terrain dans le but d’être aussi juste et autonome que possible lors de course d’alpinisme diverses.

Cette traversée sauvage part des verts pâturages autour de Grindelwald et se faufile au travers de hautes falaises calcaires avant de s’engager sur des étendues glaciaires méconnues. Du pied du Wetterhorn, nous rejoignons l’écrin isolé de Gauli, puis basculons dans le bassin de Lauteraar en passant au milieu de sommets granitiques dorés. Le terrain est très varié et alterne zones alluviales, roches polies, beaux glaciers et passages avec des échelles. En passant nous pouvons gravir le Rosenhorn et le Hubelhorn, rien de bien connu mais de vrais jolis sommets….

Voilà une virée originale dans le pays de la Haute route. En boucle depuis Arolla, nous partirons 4 jours à la rencontre des Glaciers autour du Mont-Blanc de Cheillon. Les 3 cabanes qui jalonneront le parcours savent recevoir. D’abord les musiciens de la cabane des Dix, puis le confort et la douceur de la cabane Chanrion, et enfin l’ambiance “nid d’aigle” des Vignettes. Après avoir traversé le glacier du Giètroz célèbre pour sa débâcle de 1818, le long glacier d’Otemma, au fin fond du Val de Bagne, nous tenterons l’ascension du Pigne d’Arolla, point culminant du séjour.

Ruinette… un mot qui ne fait rien résonner de bon dans l’esprit d’un alpiniste en quête de bon rocher. Ce sommet relativement peu parcouru présente pourtant une belle arête serpentant entre l’ouest et le sud, dans un style bien valaisan. De difficulté modérée (PD+), la course offre une portion glaciaire peu raide permettant d’éviter une partie de la longue arête rocheuse.

Le confort et l’accueil exceptionnels de la cabane Chanrion sont un grand plus pour se préparer à la grande journée d’ascension du 2ème jour. L’accès à la cabane se fait par une longue piste 4×4 au bord du lac de Mauvoisin. Une belle marche, mais un peu usante à pied. Nous vous proposons donc de raccourcir l’accès à l’aide de vélo électriques.

Ce petit séjour se déroulera dans une montagne bien connue de notre région, entre le canton de Vaud et du Valais, le Grand Muveran. Son arête sud encore méconnue il y a quelques années, est devenue un objectif incontournable des varappeurs et crapahuteurs. Varappeurs, car la première partie de l’arête, qui ressemble plutôt à un mur, comporte plusieurs longueurs dans le 5ème degré, souvent gravies en chaussons d’escalade. Crapahuteurs, car la seconde moitié de l’ascension est beaucoup plus alpine, facile mais demandant un bon maniement de corde pour la progression en “corde courte”. D’aspect peu engageant de loin, le calcaire que l’on grimpe s’avère étonnamment bon, et offre de nombreuses fissures pour le placement de protections naturelles (coinceurs et friends).

Enfin, la descente par la voie normale à travers le versant sud arpente un terrain très raide sur une sente facile, jusqu’à la cabane Rambert, point de départ du matin.

Nous vous proposons de parcourir cette sortie complète confortablement, en second, afin de profiter en sécurité de l’escalade. La 1ère journée, nous aurons le temps de parcourir une longue voie d’escalade en bas-Valais puis, de monter à la cabane Rambert.